Nous voilà donc dans la crypte.
Elle a aussi servi de lieu de sépulture, pour les seigneurs de Gargilesse au 18e siècle : c'est vrai que château et église communiquent !
Alors, ces peintures ?
Elles se cachaient sous un épais badigeon, les vilaines !
Elles ont été redécouvertes en 1961, ce qui explique leur fraîcheur !
Elles datent pourtant des 13e et 16e siècles... impressionnant, non ?
Pêle-mêle, on découvre le Christ de l’Apocalypse avec, entre les dents, le glaive à deux tranchants, symbole de la vérité et de la justice...
À la droite du Christ, Marie et Jean en prière. Autour d'eux, les morts se relèvent !
C'est le jour du Jugement Dernier. On voit l'Annonciation, la Visitation, le songe de Joseph, la Fuite d’Égypte...
Là, vous voyez l'Adoration des mages ?
On remarque l'écuyer Galopin, qui surveille les chevaux des rois mages...
Déjà, lorsque George Sand venait à Gargilesse, elle notait en 1857 le mauvais état de certaines peintures, aujourd'hui pratiquement disparues.
Elle faisait part de l'humidité qui « dévorait » ces peintures, malgré la sécheresse ambiante.